Parmi les nouveautés, un délai maximum de 8 heures est également instauré entre la prise en charge du triage et la conclusion du service de premiers secours, de nouvelles normes d’observation brève et intensive, des actions de désengorgement (comme le blocage des hospitalisations programmées) et la mise en place d’une nouvelle mission de gestion des lits, visant à améliorer la gestion des lits et des sorties, notamment en phase d’urgence.
En revanche, le principe reste valable en principe selon lequel, quel que soit le code, une attention particulière est normalement portée aux patients dits “fragiles”, tels que les enfants et les personnes âgées, les femmes enceintes, les handicapés physiques ou mentaux, victimes de violences auxquelles, même en cas d’urgence mineure, un accès préférentiel aux services peut donc être réservé (sauf urgences particulières toutefois, le non-report des services destinés aux codes de priorité supérieure est normalement respecté).
“Code blanc” et contravention : quand sont payés les premiers secours ?
En plus de l’assistance hospitalière, garantie gratuite pour tous les citoyens ayant droit au Service national de santé, les services de premiers secours sont également fournis gratuitement : c’est-à-dire qu’aucune dépense n’est facturée au patient, à une exception notable, celle relative. à l’attribution des codes les moins prioritaires, c’est-à-dire – en simplifiant – l’ancien code blanc.
Précisément parce qu’il n’y a pas d’urgence, les patients marqués du code blanc sont tenus de payer un ticket d’un montant égal à 25 euros.
En particulier, le soi-disant “code blanc à la sortie” est valable à des fins de paiement, ce qui signifie par exemple que les patients marqués en vert lors de l’acceptation peuvent également être soumis au ticket.
L’application du ticket n’est pas soumise à la discrétion des opérateurs des urgences, qui sont donc tenus de faire respecter la législation en vigueur, sauf bien sûr tous les cas de dérogation (nationaux et régionaux) prévus par la loi : par exemple, ils sont exclus du paiement , les enfants de moins de 14 ans, toutes les catégories toujours exonérées et les cas de traumatisme et d’intoxication aiguë. En fonction de la mise en œuvre
Attention! La plupart des régions prévoient l’application de la seule redevance forfaitaire de 25 euros prévue par la législation nationale, mais il convient en tout état de cause de préciser que la possibilité de variations ou de quotas supplémentaires est laissée à la faculté de chaque région (par exemple dans la cas de services diagnostiques de laboratoire ou instrumentaux fournis lors de la visite aux urgences).
Quel peut être le résultat d’une visite aux urgences?
Encore une fois, il est impossible de fournir une réponse certaine dans un sens absolu. Cependant, il existe deux scénarios plus plausibles selon la gravité de l’état clinique du patient et son évolution au cours du séjour aux urgences.
Dans le premier cas, le patient est hospitalisé où il nécessite des interventions de santé immédiates ou en tout cas un suivi attentif et approfondi par le personnel médical : l’admission peut avoir lieu dans l’un des services hospitaliers où se trouve le service des urgences ou nécessite un transfert selon au type de structure qui l’a accepté ou à la nécessité de bénéficier d’une assistance particulièrement spécialisée.
La prise en charge des cas moins graves, en revanche, se termine généralement par le retour du patient à son domicile, après les traitements et investigations jugés appropriés ou une brève période d’observation intensive si nécessaire : dans les deux cas, le patient est généralement renvoyé chez lui. médecin généraliste pour la gestion des visites spécialisées ou des interventions thérapeutiques différées.