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Ce système est appelé triage et se divise en plusieurs phases :

  •     accueil et évaluation immédiate : dans cette phase, les données personnelles et cliniques du patient (potentiel) sont collectées, auxquelles il est demandé des informations générales et des questions sur les raisons de son entrée. C’est précisément pour cette raison qu’il serait préférable d’avoir toujours avec vous votre carte de santé et, si possible, également la documentation médicale relative aux hospitalisations ou examens antérieurs ou aux thérapies en cours ;
  •     réévaluation de la gestion de l’attente : l’attente pouvant être longue et le tableau clinique pouvant évoluer plus ou moins rapidement, la réévaluation constante des paramètres du patient fait également partie du triage ; en cas d’améliorations ou de dégradations significatives, la priorité peut en effet être réattribuée ;
  •     évaluation objective et attribution d’un code : sur la base des informations recueillies et de l’évaluation des paramètres vitaux, chaque patient se voit attribuer un code prioritaire, qui correspond effectivement au niveau de gravité de sa situation et dans le but d’accorder la priorité aux patients dans le besoin d’un traitement plus urgent.

Comment fonctionnent les codes de priorité ?

Lors de la phase d’accueil, la priorité attribuée au patient en fonction de la gravité de son tableau clinique est normalement identifiée par l’utilisation de 4 codes différents qui correspondent à autant de couleurs :

code rouge : le patient est considéré comme très critique et potentiellement mortel ; un accès immédiat au traitement est donc nécessaire, avec une priorité maximale ;

code jaune : le patient est en moyenne critique, mais il existe un risque de développement dans des conditions cliniques et potentiellement mortelles ; pour ces raisons, les services sont considérés comme non reportables ;

code vert : le patient n’est pas critique, il n’y a pas de risque développemental ni de danger de mort ; les prestations sont considérées comme reportables, c’est-à-dire différées au profit de patients jugés plus graves ;

code blanc : l’état du patient n’est pas considéré comme critique ; les services sont différés.

Attention! Afin d’améliorer les délais d’attente, l’accord Etat-Régions d’août 2019 a en effet introduit une profonde réforme du système de gestion des urgences, qui prévoit également l’introduction de 5 codes numériques, auxquels les régions – appelées à s’adapter dans les mois suivant l’agrément – peuvent toutefois décider d’associer également un code couleur :

code 1 : état d’urgence, accès immédiat et aucune réévaluation ultérieure ;

code 2 : patient urgent, accès dans les 15 minutes et observation directe et constante de l’état de santé pendant l’attente ;

code 3 : urgence reportable, qui peut être reportée vis-à-vis des cas plus graves, mais dans tous les cas dans un délai d’attente maximum de 30 minutes, après quoi il est possible (même à la demande du patient lui-même), une réévaluation de la Cas ;

code 4 : patient moins urgent, pour lequel le temps d’attente maximum est de 2 heures, avec réévaluation ultérieure du cas ;

code 5 : patient non urgent, dont le cas pourrait également être traité par le médecin de famille. Cependant, un temps d’attente maximum de 4 heures est fixé, avec une éventuelle réévaluation ultérieure du tableau clinique.

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