Par conséquent, l’infirmière en zone critique doit avoir des compétences décisionnelles et être capable d’agir rapidement, en particulier dans la détection et l’évaluation des paramètres vitaux et leur surveillance dans le temps, compte tenu de l’éventuelle précipitation rapide de ceux-ci.
L’infirmière en secteur critique travaille dans différents contextes, dont celui du service des urgences. Tout d’abord, il faut préciser la différence entre « urgence » et « urgence » :
- par urgence, nous nous référons à des conditions pathologiques d’apparition soudaine et d’évolution rapide dans lesquelles les conditions vitales du patient sont si critiques qu’elles compromettent sa survie et qui, par conséquent, nécessitent des interventions soudaines ;
- d’autre part, nous nous référons d’urgence aux conditions pathologiques qui, bien qu’étant d’apparition soudaine, déterminent un danger de vie calculé en heures et non en minutes, pour lesquelles il est de toute façon nécessaire d’intervenir dans les plus brefs délais.
Le cadre d’urgence / d’urgence
Les milieux sont répartis en trois situations distinctes : hospitalière, extra-hospitalière et urgences majeures.
L’infirmière du S.E.U. 118 (système d’urgence-urgence) peut fonctionner à la fois dans le centre des opérations et sur le véhicule de secours.
Au centre d’exploitation, l’infirmier, lors de l’appel de l’usager, effectue une dépêche téléphonique, au cours de laquelle, par la formulation de questions standardisées, il attribue un code couleur et active le véhicule de secours ; dans cette phase, l’infirmière centrale coordonne toutes les interventions actives et les moyens disponibles.
Au niveau territorial, l’infirmier urgentiste peut être soit le chef d’équipe d’une ambulance non médicalisée, soit travailler en équipe dans une ambulance avec un médecin à bord. Dès réception de l’activation par le collègue du bureau central, l’infirmier, accompagné des membres de l’équipe de secours, part pour rejoindre le lieu de l’événement dans les plus brefs délais, de manière compatible avec la situation du trafic routier, les conditions météorologiques et le code attribué par le collègue de la bourse.
Une fois sur place, le chef d’équipe, périodiquement en contact avec le centre des opérations, commence l’évaluation, d’abord de l’environnement qui doit être sécuritaire, ensuite de l’état clinique de la personne.
En particulier:
- détecte les signes vitaux;
- prévoit le positionnement d’un accès veineux ;
- en fonction des symptômes rapportés par le patient, il applique le protocole établi.
L’infirmier chef d’équipe d’une ambulance INDE (ambulance de secours et de réanimation avec infirmier), en plus de coordonner les secours sur le lieu de l’événement, effectue le triage en attribuant un code couleur (vert, jaune, rouge et dans certaines situations noir ) et établit la destination de l’éventuel transport du patient vers la salle d’urgence la plus adaptée, qui n’est pas toujours la plus proche, mais plutôt celle de la structure qui, selon le niveau DEA, est en mesure d’accueillir le type particulier de patient.